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14 novembre 2006

Cours de méthodologie.

Cours de méthodologie.

LA DISSERTATION.

Intitulé de l’épreuve :

« La dissertation porte sur une ou plusieurs questions relatives à l’éducation »

Durée :4 heures.

Coefficient :3 (un des plus importants).

La dissertation est très marquée par la culture académique. Une réelle importance est donnée à la forme. Il faut être capable de comprendre et de traiter le sujet dans une perspective de débat. Il n’existe pas de pensée unique.

Attention, il n’est pas bon de ressortir toutes ses connaissances sans travail de réflexion. Une réflexion cohérente peut suffire.

La dissertation est une construction qui se fait à partir d’un raisonnement et de phrases. Il faut trouver une forme qui permette de faire rentrer tous les domaines tels que la philosophie, l’histoire, la socio.

RESUME DES ATTENTES DU JURY (résumé)

-  Capacité à prendre en compte la question posée.

-  Capacité à analyser une situation, un contexte, une évolution.

-  Capacité à construire un raisonnement.

-  Capacité à débattre de la question posée.

-  Capacité à dégager des pistes de réflexion.

-  Capacité à s’exprimer, à rédiger.

En 2001, le jury privilégiait la dimension du débat.

Des fautes de syntaxes rendant difficile la lecture de votre copie peuvent vous faire perdre jusqu’à 6 points.

ANALYSER LE SUJET

DEGAGER UNE PROBLEMATIQUE.

Repérer les notions ainsi que le mots importants.

Repérer l’articulation logique des notions.

La problématique : est une reformulation déterminée du problème soulevé par l’énoncé, témoignant d’une bonne compréhension du sujet et d’une orientation de la réflexion.

CONSTRUIRE UN PLAN

Aucun plan type.

Tous les plans sont acceptables s’ils respectent une logique et illustrent un cheminement.

Privilégier un plan en trois parties (plus abouti, témoignant d’une réflexion plus élaborée).

Exemple :contextes et causes/ conséquences/ remèdes.

Histoire/ situation actuelle/ perspectives.

Thèse/ antithèse/ synthèse (dépassement).

Attention, un plan ce n’est pas trois grands titres.

SAVOIR « CONTRE ARGUMENTER »

Lorsque l’on avance une idée, on doit toujours chercher si on ne peut pas lui en opposer une autre, ou si une autre ne vient pas la limiter, la nuancer fortement ou la dépasser.

La gestion du temps : Il faut se tester et ne pas se lancer directement dans la rédaction.

LE STYLE : UN OUTIL

-  concision/ efficacité (évitez les phrases trop longues).

-  précision du vocabulaire

-  maîtrise des enchaînements logiques

Attention n’oubliez pas de garder du temps pour vous relire.

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14 novembre 2006

Sessions 2005

Sujet de dissertation du concours externe de CPE ministère de l’agriculture session 2005 :

"L’école a le sentiment de devoir tout faire, ce qui peut donner l’impression de faire n’importe quoi, de céder aux modes, aux foucades, d’être exposée à une critique permanente puisqu’elle ne peut jamais faire tout ce qu’elle doit faire. L’école doit assurer l’égalité et l’excellence, elle doit préparer à l’emploi et offrir une culture générale, elle doit socialiser les élèves et reconnaître les individus. Il faut une bonne dose de naïveté pour croire que tous ces objectifs sont compatibles."

Au regard du constat effectué par François Dubet et Maria Duru-Bellat dans « L’Hypocrisie scolaire », vous présenterez sous forme argumentée et structurée votre approche du métier de CPE.

14 novembre 2006

Sujet 2004 CPE externe

Concours externe session 2004. Dissertation

Dans son cours dispensé à la Sorbonne en 1902-1903, l’Education morale, Emile Durkheim écrivait :

« Il faut que l’enfant apprenne le respect de la règle ; il faut qu’il apprenne à faire son devoir parce que c’est son devoir, parce qu’il s’y sent obligé, et sans que la sensibilité lui facilite outre mesure la tâche. Cet apprentissage, qui ne saurait être que très incomplet dans la famille, c’est à l’école qu’il doit le faire. A l’école, en effet, existe tout un système de règles qui prédéterminent la conduite de l’enfant. Il doit venir en classe avec régularité, il doit s’y présenter à heure fixe, dans une tenue et une attitude convenables ; en classe, il ne doit pas troubler l’ordre ; il doit avoir appris ses leçons, fait ses devoirs, et les avoir fait avec une suffisante application, etc.... Il y a ainsi une multitude d’obligations auxquelles l’enfant est tenu de se soumettre. Leur ensemble constitue ce que l’on appelle la discipline scolaire. C’est par la pratique de la discipline scolaire qu’il est possible d’inculquer à l’enfant l’esprit de discipline. »

En vous appuyant notamment sur vos connaissances historiques et sociologiques, vous exposerez les termes dans lesquels se pose un siècle plus tard la question de la discipline dans les établissements scolaires.

14 novembre 2006

Sujet CPE Intrene 2006

COMMENTAIRE DE TEXTE

« L’école républicaine a formé des citoyens sans être véritablement un espace d’ apprentissage de la démocratie active ; les élèves y avaient beaucoup de devoirs et peu de droits. Aujourd’hui, le thème du droit des élèves s’ est imposé partout. Mais qu’ en est-il de ces droits quand on sait que la relation pédagogique associe des maîtres et des élèves, des adultes et des enfants, des individus inégaux par principe ? Le principal enjeu de la formation à la citoyenneté tient donc à la construction d’ un espace de civilité scolaire dans lequel les problèmes de discipline, de violence, de déviance doivent être abordés en termes démocratiques, en termes de droits et de devoirs réciproques. Il s’ agit là d’un problème extrêmement difficile parce qu’il oblige à penser la construction d’un lien démocratique entre des individus inégaux, parce qu’il oblige à concevoir la formation de communautés éducatives reposant sur une légitimité démocratique, sur une légitimité discutée et discutable au plus loin du modèle traditionnel des institutions. L’apprentissage de la démocratie ne peut se réduire à des leçons d’instruction civique, aussi utiles soient-elles, il suppose un exercice même partiel de la démocratie dans l’école.

La citoyenneté républicaine a été celle de la nation et de la raison, mais elle n’a pas été véritablement centrée sur les compétences démocratiques des élèves dont on attendait surtout qu’ils obéissent. La nation n’est plus ce qu’elle était, les intérêts des élèves ont progressivement remplacé la raison et, surtout, on ne peut plus considérer que l’apprentissage de la citoyenneté soit différé hors de l’école quand on admet que les élèves sont aussi des sujets en formation. Dès lors, l’école républicaine doit devenir progressivement démocratique, admettre les débats et les discussions, faire une place aux intérêts opposés, et surtout permettre aux élèves d’apprendre la démocratie dans la vie scolaire elle même. Ce ne sont là ni de bons principes ni des vœux, car la formation des citoyens suppose de rompre avec ce vieux modèle dans lequel l’apprentissage de la liberté interdisait l’exercice, même illimité, de cette liberté. Autrement dit, l’école républicaine était seulement laïque, elle doit devenir laïque et démocratique. »

Vous commenterez brièvement ce texte extrait d’une contribution de François Dubet*, intitulée « la citoyenneté à l’école : mutations croisées ». Selon vous quels seraient les enjeux autour desquels pourrait s’organiser aujourd’hui la formation citoyenne ? Quelles incidences, ces exigences nouvelles peuvent-elles avoir sur le rôle du CPE dans un établissement scolaire ?

(*) François Dubet, "la citoyenneté à l’école : mutations croisées", dans "Les mutations de l’école : le regard des sociologues", collection "les dossiers de l’éducation" dirigée par Martine Fournier. Sciences humaines, éditions.2005


NB : La citation ne reprend pas exactement le texte de François Dubet qui a écrit : "[...]Ce ne sont là ni de bons principes ni des vœux, car la formation des citoyens suppose de rompre avec ce vieux modèle dans lequel l’apprentissage de la liberté interdisait l’exercice, même limité , de cette liberté.[...) "

14 novembre 2006

Bibliographie conseillée

Ballion Robert, La démocratie au lycée, Paris, ESF, 2000.
Baubérot Jean, Laïcité 1905-2005, Entre passion et raison, Paris, Seuil, 2004. Bouveau Patrick, Cousin Olivier, Favre-Perroton Joëlle, L’école faceaux parents : analyse d’une pratique de médiation, Paris, ESF, 1999.
BUTTNER Yann, MAURIN André, THOUVENY Blaise, le Droit de la Vie Scolaire, Paris : Dalloz, 2éme édition, 2003
Cereq (éditions du), Quand l’école est finie...Premiers pas dans lavie active de la génération 2001, CEREQ, à paraître en avril 2005.
CANIVEZ Patrick "Eduquer le citoyen ?" Hatier 1990
COQ Guy, La démocratie rend-elle l'éducation impossible ? Paris, Parole et silence,1999
DEBARBIEUX Eric. La violence en milieu scolaire ; T 3. Dix approches en Europe, ESF,2001
DELAIRE Guy. La vie scolaire Principes et pratiques Nathan 1997
Dubet François, Duru-Bellat Marie, L'hypocrisie scolaire, Pour un savoir enfin démocratique, Paris : seuil, 2000.
DUBET François Dubet François (sous la direction de), École, familles le malentendu, Paris : Textuel, 1997. Voir la bibliographie de Dubet F.
DURU BELLAT Marie et VAN ZANTEN Agnès Sociologie de l'école. Paris, Armand Colin 1998
HUERRE Patrice, PAGAN-REYMOND Martine, REYMOND Jean-michel, L'adolescence n'existe pas : histoire des tribulations d'un artifice, Paris, Odile Jacob, 1997
Jeammet Philippe (sous la direction), Adolescences : repères pour les professionnels, Paris : La découverte et Fondation de France, 2002.
LELIEVRE Claude. Les politiques scolaires mises en examen : douze questions en débat, Paris : ESF, 2002.
Meirieu Philippe, Le choix d'éduquer, Paris : ESF, 1991. la Documentation française.
ministère de l’éducation nationale, L’idée républicaine aujourd’hui, Guide républicain, Paris, Scéren-CNDP, Delagrave, 2004.
OBIN J.P. (coordonné par), Questions pour l'éducation civique, Paris : Hachette, 2000.
Pena-Ruiz Henri, Dieu et Marianne, Paris : PUF, 2001. de l'éducation nationale, de l’enseignement
PERRENOUD Philippe Métier d'élève et sens du travail scolaire, Paris, ESF, 2000
PRAIRAT Erick Sanction et socialisation : idées, résultats et problèmes, Collection Education et Formation, PUF 2001
Prost Antoine, Éducation, société et politiques, une histoire del’enseignement de 1945 à nos jours, Paris, Editions du Seuil, 1997.
Reboul Olivier, La philosophie de l'éducation, Paris : PUF Que sais-je ? 1989.
Régis Rémy, Serazin Pierre, Vitali Christian : Les conseillers principaux d'éducation, Paris : PUF, 2000.
SCHNAPPER Dominique Qu'est-ce que la citoyenneté ?, Paris : Gallimard 2000 NRF essais 1994
Thélot Claude (Rapport de la commission du débat national surl’avenir de l’école présidée par), Pour la réussite de tous les élèves,Paris,
Toulemonde Bernard, (sous la direction de ), Le système éducatif en France, Paris : les notices de la Documentation française, 2003.
VAN ZANTEN Agnès , L'école : l'état des savoirs, Paris : La découverte, 2000

Cette bibliographie attire l’attention sur des questions essentiellesposées par l’éducation dans le monde contemporain. Elle ne prétend pasêtre exhaustive. La plupart des ouvrages répertoriés contiennenteux-mêmes des bibliographies qui étendent le champ ouvert à laréflexion des candidats ou précisent certains thèmes auxquels elle peuts’appliquer. Les candidats pourront, en outre, utilement consulter les revues etpublications telles que les Cahiers Pédagogiques, le bulletin del’Association Française des Administrateurs de l’Éducation nationale(AFAE), Éducation et Devenir, Éducation et Management, ainsi que les rapports annuels de l’inspection générale de l’éducation nationale publiés par la Documentation française. On se reportera également aux diverses publications (rapports, dossiersdocumentaires, statistiques...) qui sont en ligne sur le site duministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et dela recherche, aux adresses suivantes : http://www.education.gouv.fr et http://www.education.fr (Portail de l’éducation).
Pour le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche et par délégation, Le directeur des personnels enseignants Pierre-Yves DUWOYE

Acheter ces ouvrages sur internet ? :

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3 octobre 2006

Position du CNES/ Concours CPE

3 octobre 2006

Préparation CPE1 IUFM de la réunion

3 octobre 2006

Disseration CPE

Dissertation CPE

La dissertation du concours de cpe est un élément clé de la réussite au concours. Notamment par son coefficient de 3 qui en fait une des épreuves la plus rentable après l'étude de cas à l'oral, mais aussi par sa difficulté puisque le sujet est exempt de guides, documents ou autres qui sont le lot des autres épreuves. Dans cette épreuve le candidat est donc d'abord confronté à ses connaissances et à l'étendue de celles-ci.

Le sujet se présente généralement sous la forme d'une simple citation, d'un auteur ou d'un personnage célèbre, le plus souvent en rapport avec une question sur l'éducation. Rappelons en effet la description de l'épreuve dans le BO : Cette épreuve a pour objet de vérifier les connaissances du candidat sur les questions relatives à l'éducation et à la formation des jeunes. Elle fait appel à des connaissances dans le domaine des sciences humaines (psychologie de l'enfant et de l'adolescent, histoire et sociologie de l'éducation) et en philosophie de l'éducation.

De ces données nous pouvons immédiatement tirer une évidence que tous les candidats doivent mettre en pratique : il faut à tout prix avoir une bonne réflexion sur un nombre maximum de notions ou question éducatives, et à l'appui de celles-ci, faire valoir de bonnes connaissances, notamment bibliographiques ! Cela peut paraitre difficile, voir infini, mais on peut aisément cerner nombre de questions éducatives très actuelles : par exemple la violence, ou l'immmigration, mais aussi la sanction etc... Et là intervient une autre donnée pour réussir l'épreuve de la dissertation : bien connaitre la bibliographie ! car elle aide à discerner toutes ces grandes questions essentielles et, ainsi, à guider le travail de préparation.

La dissertation doit se composer de plusieurs temps :

La réflexion sur le sujet : Dès la lecture du sujet des connaissances se mettent en place ainsi qu'une vague idée de plan. Les candidats impatients partiront immédiatement sur cette première idée, au risque de perdre le sujet et de parler de tout autre chose. Si cela peut ne pas être préjudiciable suivant la personne, il vaut cependant mieux se garder de ce genre d'attitude. Une des méthodes courante est de jetter sur le brouillon toutes les idées se rapportant au sujet (ou non), références bibliographiques, citations, notions de cours, théories etc..., de manière à tenter de cerner l'étendue de ses connaissances sur l'idée à développer. De cette première partie découlera la mise en forme du plan.

Le plan : Il vous appartient entièrement. Il doit cependant répondre à certains critères notamment de clarté et de suivi de la problématique. Il peut être restreint, voire succint au niveau des titres mais doit réellement maintenir l'architecture du devoir et le développement du sujet. En clair il doit simplement refléter la manière dont vous avez compris le sujet et la manière dont vous allez développer votre raisonnement. n'oubliez pas cependant de le faire apparaitre clairement dans votre dissertation, par exemple en le soulignant.

Le développement du sujet :

3 octobre 2006

Préparation IUFM Paris

3 octobre 2006

un site très utile

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